Comme une ritournelle, cette série de dessins aux pastels à l’huile et aux crayons de couleur est une invitation à entrer dans la danse.

Elle puise son inspiration dans la « Danse Macabre », thème populaire datant du Moyen-Age, qui se nourrit des inquiétudes des temps de crise en y répondant par la force de l’imaginaire. Cette danse lente réunit les morts et les vivants pour nous avertir du caractère éphémère de la vie, et nous amener à réfléchir à notre condition, en soulignant la vanité des distinctions sociales, dont se moque le destin.

Entrouvrez les rideaux, pour apercevoir dans ces décors mystiques, les vestiges d’une fête passée, les bribes d’un rituel, où l’esprit de la forêt se mêle aux légendes et amorce un récit. Chaque dessin de la série vient composer un morceau de l’histoire à imaginer. Les danseuses et squelettes sont comme des pantins à activer dans les paysages, pour leur redonner vie, à l’heure incertaine où le soleil se couche, ce court instant suspendu entre le jour et la nuit. Ils célèbrent ensemble une communion libérée entre le corps dansant et la nature.